MIGRATLANE : Lot 4

Suivis par radars ornithologiques et météorologiques

Les radars utilisés dans le cadre du projet MIGRATLANE permettent de mesurer les flux migratoires (nombre d’oiseaux transitant sur un site donné) et de caractériser le comportement de vol de ces oiseaux (altitude, vitesse, direction), de jour comme de nuit.

Cette mission du programme MIGRATLANE est complémentaire des suivis visuels, acoustiques  et télémétriques.

Que détectent les radars utilisés dans le cadre de MIGRATLANE ?

Deux types de radars sont mobilisés pour le programme MIGRATLANE : 4 radars spécialement dédiés aux suivis ornithologiques, et 25 radars météorologiques du réseau ARAMIS.

Les premiers permettront d’étudier précisément les déplacements à fine échelle, quand les seconds apporteront des informations sur les déplacements de l’avifaune migratrice à l’échelle de la vaste aire d’étude de MIGRATLANE (ensemble de la façade Manche et Atlantique).

Ces radars vont permettre d’acquérir des connaissances par groupes d’espèces d’oiseaux et sur les chauves-souris :

  • combien d’individus passent dans la zone couverte par les instruments,
  • les hauteurs, les directions et les vitesses de vol,
  • les densités de passages à travers l’aire d’étude, en fonction de l’heure du jour et de la nuit,
  • les variations de ces paramètres selon les années, les saisons, ou encore les moments de la journée et de la nuit.

Les données sont récoltées en continu, 365 jours par an et 24h/24 pendant trois années.

Radar Cotentin - Crédit photo : Vincent Delcourt

Observation visuelle - Crédit photo : Sébastien Provost

Une étude en complémentarité des suivis visuels et acoustiques

Le radar ne permet pas à lui seul d’identifier avec certitude l’espèce dont il suit la trajectoire, ni les effectifs lorsqu’il s’agit d’un vol dense de plusieurs individus.

Il sera donc nécessaire de croiser les données obtenues avec d’autres types d’informations, apportées notamment par des suivis des migrateurs terrestres par les observations visuelles et par enregistreurs acoustiques (voir ce volet du programme MIGRATLANE ) et par les balises télémétriques (voir ce volet ).

Les radars seront ainsi associés sur chaque site à des  enregistreurs acoustiques.

Qui ?

Biotope

Météo-France

Station ornithologique suisse

IRD