MIGRATLANE : Lot 5

Quelles sont les zones couvertes par les campagnes aériennes pour MIGRATLANE ?

Il est nécessaire de déterminer les zones à parcourir, le temps et le budget limités ne permettant pas une couverture de l’ensemble des façades Manche/mer du Nord et Atlantique.

Les campagnes aériennes se focaliseront sur les environnements les plus susceptibles de faire l’objet de projets éoliens en mer : zones relativement peu profondes (moins de 200 m) et peu éloignées de la côte (moins de 100 km).

Pour préciser encore plus, l’accent sera mis sur les zones les moins connues, qui n’ont pas ou peu été parcourues par des protocoles de ce type.

6 à 8 grands secteurs répartis entre les Hauts-de-France et l’estuaire de la Gironde ont été identifiés et finalement 4 ont été retenus.

Des protocoles standardisés adaptés pour le projet MIGRATLANE

Des protocoles standardisés de campagnes aériennes existent déjà (voir l’Observatoire Pelagis). Le programme MIGRATLANE reprend ces protocoles en les adaptant aux questions abordées. Une fois les zones à étudier finement identifiées, elles seront parcourues selon des lignes parallèles ou transects. Trois observateurs sont embarqués : à un instant donné, deux réalisent les observations et les identifications des espèces présentes alors que le troisième réalise la prise de note.

Les observations visuelles sont complétées par des prises de vue numériques automatisées à l’aide du dispositif STORMM développé par Hytech Imaging.
L’étude se focalisera sur les oiseaux marins, mais permet également de dénombrer de rares migrateurs terrestres, souvent plus difficiles (voire impossible) à identifier depuis un avion.

Le choix des périodes pour réaliser les campagnes est aussi crucial. Deux passages sont prévus par année : le premier en période de reproduction (mai-juin) et un second en période d’hivernage (mi-décembre à fin janvier).